
C’est en 2001 qu’Elisabeth Wildhaber, médecin spécialisée FMH en psychiatrie et psychothérapie, a rejoint le Conseil de fondation de la Fovahm. Grâce à son parcours professionnel en tant que psychiatre indépendante, d’abord aux Marmettes puis à la Castalie, elle a apporté ses connaissances et son regard d’experte au sein du Conseil de fondation :
« Dans mon activité, j’ai plutôt été en lien avec le handicap psychique. J’ai d’abord commencé à travailler avec des personnes sourdes-aveugles, puis à la Castalie. En parallèle, j’ai débuté mon mandat au sein du Conseil de Fondation de la Fovahm. Même si, plus jeune, j’avais fait quelques activités ou eu l’occasion de rencontrer des personnes avec une déficience intellectuelle, c’est un type de handicap que je connaissais peu.
« Cette expérience en tant que membre du Conseil a été très stimulante pour moi. Lorsque j’ai débuté, ces idées d’immersion, de travail et d’inclusion étaient moins présentes. Le développement s’est fait petit à petit, comme au sein de la société. J’ai toujours été très favorable à ces différents projets qui donnaient la possibilité aux personnes accompagnées par la Fovahm de travailler. J’ai eu beaucoup de plaisir à échanger avec elles et ce mandat m’a apporté énormément de choses. »
Marie-Madeleine de Chastonay, retraitée de l’enseignement, a débuté son mandat en tant que membre du Conseil de fondation en 2016. Ancienne directrice des écoles de Sierre, ses connaissances et son vécu dans l’enseignement ont aussi été une plus-value lors d’échanges ou de décisions stratégiques à prendre au sein du Conseil. Au moment de prendre congé, elle revient sur ces années d’engagement :
« Après plus de 40 années d’enseignement, je souhaitais donner un peu de temps à une structure au service de l’après scolarité obligatoire. L’après, pour tous les élèves, a toujours été pour moi un intérêt prioritaire. Notre rôle de préparation à un avenir est essentiel. Chacune et chacun doit trouver une voie pour se réaliser professionnellement ou pour répondre à des besoins spécifiques, en particulier d’intégration. Pour cela, la Fovahm a été une bonne adresse : l’intégration, en Valais, dans les milieux économiques et les lieux de résidence est parfaite. Un soin particulier est accordé aussi à l’inclusion du milieu familial et à sa collaboration.
« J’ai été heureuse de soutenir et contribuer aux décisions et actions exemplaires qui permettent à la gouvernance et aux collaboratrices et collaborateurs professionnel·les, économiques et politiques de maintenir la qualité et l’efficacité de la Fondation pour une population scolaire qui méritait le meilleur.
« Vivre de l’intérieur ces prises en charge a été une chance formatrice et gratifiante. A portée de tous, je recommande de manger au mARTigny Boutique-Hôtel et de savourer l’émission « La parole est à NOUS » sur Canal 9. Un moment de bonheur.
« Voir travailler, avec enthousiasme, créativité et générosité résident·es et encadrant·es et recevoir en cadeau les larges sourires resteront gravés. MERCI ! »
Lors de la dernière séance du Conseil de fondation, Karin Perraudin, Présidente, les remercie, pour leur présence ainsi que la qualité et la bienveillance des échanges lors des séances. Le Conseil de fondation a particulièrement apprécié les expériences de chacune et les réflexions éclairées liées à leurs parcours professionnels respectifs, qu’elles ont su partager au moment opportun et qui ont contribué à faire évoluer l’accompagnement des personnes en situation de handicap au sein de la Fovahm. Un bon cadeau au mARTigny Boutique-Hôtel est remis à chacune afin qu’elles continuent de bénéficier des compétences des personnes pour qui elles se sont investies durant toutes ces années.
Au revoir Elisabeth et Marie-Madeleine et merci !
par Juliana Seiler, Fovahm
Pour des raisons de lisibilité, le masculin générique est utilisé dans cet article, qui inclut toutes les personnes.